Depuis le quai de l’Anse Zabricots, j’adresse de grands signes d’adieux à Pascale et Christian qui partent en direction de Ste Lucie, après m’avoir déposée ici. La traversée depuis la Guadeloupe, à une centaine de milles nautiques, s’est passée majoritairement au moteur faute de vent assez puissant. Ma nuit a été courte, ayant moi-même rallongé mon quart pour permettre à Christian et Pascale de se reposer. Je ferai la sieste plus tard.

Au bout du quai, débarquée un peu comme une clandestine en terre inconnue (mais française alors pas de problème !), je retrouve Elodie. On embarque le vélo dans la voiture de location et hop ! en route pour le Gros Morne où elle a loué une petite maison pour ses vacances en famille. Là bas, Édouard et Arthur nous attendent. Jadis ma seconde maman lors de mes études de médecine, Elodie est désormais celle d’Arthur, pour de vrai. Du haut de ses 13 mois avec sa bouille d’ange, il a bien grandi depuis la dernière fois que je l’ai vu un an auparavant.

Avec un bébé, la vie s’organise différemment, le rythme est dicté entre autre en fonction des siestes et biberons. Ayant déjà tellement de mal à gérer mon sommeil seule, je ne me vois pas devenir maman et suis partagée entre admiration et rejet de la fonction parentale ! Mais pour quelques jours, je me fais un plaisir de m’occuper de ce bout de chou quand ses parents sont occupés.
Après les bonnes randonnées avec Élise en Guadeloupe, les petites balades au rythme de bébé sont tranquilles, ce qui me convient finalement très bien. Entre plages, cascades et mangroves, j’en profite pour me reposer, bouquiner et papoter avec Elodie. Il ne manque que Caro et Audinou, les deux autres membres de notre quatuor de choc !

Élise me rejoint quelques jours après mon arrivée et malgré l’entorse de cheville qu’elle s’est faite en Guadeloupe, c’est reparti pour les grosses randonnées-en-sacs-à-dos-bien-lourds. On a 13 jours, et comme en Guadeloupe, on va explorer l’île en stop et sac à dos, mon vélo étant entreposé d’abord chez Elodie puis chez des amis de Belgique habitant la Martinique.

Nous commençons donc par descendre le Canal Beauregard. La route pour s’y rendre serpente dans la forêt et les voitures sont rares. Par chance, le stop ici fonctionne aussi bien que sur l’île voisine. Le temps est sublime, les Pitons Carbets et la Pelée dégagés et la vue sur ceux-ci magnifique. À l’ombre de la canopée, nous profitons de la fraîcheur et du clapotis de l’eau qui court dans le canal. Nous débouchons ensuite sur la plage du Carbet où l’on s’improvise un petit apéro face aux derniers rayons écarlates que le soleil nous offre généreusement. L’endroit est calme, nous dormirons là ce soir.

Nous sommes réveillées le lendemain matin par les pêcheurs dont les filets regorgeant de poissons attirent les oiseaux. Une nuée de pélicans attend sagement près des barques que les indésirables leur soient distribués. L’air est encore frais, les couleurs de l’aube s’étalent en de douces aquarelles, c’est si paisible…

Après un passage rapide par Fort-de-France puis chez Elodie, nous rejoignons de l’autre côté la presqu’île de la Caravelle. La randonnée qui en fait le tour offre de superbes panoramas et nous suons à grosses gouttes sous un soleil de plomb que les roches réfléchissent bien trop. Le soir, nous faisons halte sur la plage de la Brèche, petit havre de paix où nous montons le camp. Une chienne s’étant prise de sympathie pour nous après qu’Élise lui ait donné un acra de morue, monte la garde toute la nuit. A chaque personne s’approchant de notre bivouac, elle grogne et nous suit partout, même pour aller faire pipi. Le ciel est clair et parsemé d’étoiles que l’on peut admirer directement depuis l’intérieur de la tente lorsque le double-toit est relevé. Quel luxe d’avoir le ciel étoilé pour plafond !

Élise me raconte alors qu’elle a beaucoup aimé la réserve Cuzco où elle a vu des tortues avec Ludo et Marine en Guadeloupe. La réserve Cuzco ? Je m’interroge… jusqu’à ce que je comprenne qu’elle parle en fait de la réserve Cousteau ! Fou rire. Déjà en Guadeloupe, elle m’avait sorti que la loutre était quand même bien pratique… la quoi ??? Ah… l’outre ! Cette réserve d’eau de 10L dont je me sers pour les douches rapides et la vaisselle en bivouac, est en effet bien pratique ! Elle porte désormais le joli  sobriquet de « Loutre ».

Mais revenons à nos moutons. Les vacances d’Elodie sont finies. Après lui avoir fait mes adieux, j’enfourche mon vélo pour aller au Robert chez Harold et Annabelle, des amis belges de ma promo de kiné et y stocker mon vélo pendant les vacances d’Élise. Les sargasses ont envahi Le Robert. Une odeur fétide d’ammoniac flotte dans l’air ambiant vicié. Les pourcentages de pentes sont fidèles à la réputation que la Guadeloupe m’a faite du relief antillais. C’est horrible de les escalader avec mon lourd compère chargé comme une mule. Il faut que je me déleste de matériel. Mais pour enlever quoi ? Tout me paraît indispensable… Commencent alors une réflexion et une constante jauge de l’indispensable et du moins indispensable qui se poursuivront chaque jour de pédalage intense, se concluant parfois par l’abandon de tel ou tel petit objet mais jamais un gain de poids considérable.

Après avoir papoté avec Harold, Élise et moi prenons la route de la Montagne Pelée en espérant pouvoir en faire l’ascension par temps dégagé le lendemain. La dernière voiture nous ayant prises en stop nous dépose au pied du sentier par le Morne Rouge, dans le brouillard total. La différence de température d’avec le littoral est frappante et la fatigue nous fait craquer, les fous rires incontrôlés s’enchaînent, sans raison. Je me fais alors la réflexion qu’Élise apporte beaucoup de joie à mon voyage, c’est extra. On se connaît si bien et depuis si longtemps que l’on se comprend parfois d’un simple regard. C’est tellement pratique ! Et ça donne lieu à de fréquents éclats de rire…

La nuit froide ne nous retient pas au lit (bien grand mot pour un sol de tente à même le béton du carbet sous lequel nous avons dormi). Nous sommes debout tôt pour randonner. Comme sa sœur la Soufrière de Guadeloupe, Mme la Pelée a elle aussi la tête dans les nuages aujourd’hui. Dommage… En redescendant du côté de Grande Savane, le ciel se dégage un peu mais malgré un littoral ensoleillé, un paquet de nuages s’accroche aux flancs de la montagne.

Au Prêcheur, charmant petit village de pêcheurs aux plages de sable noir, nous faisons notre traditionnel pique-nique de sandwichs de pâté et de fromage. Ce soir, nous mangerons des nouilles au bouillon cube, comme la veille et l’avant-veille. Heureux ceux qui se satisfont de choses simples… et peu onéreuses ! La pleine lune illuminant la plage déserte de l’Anse Céron, sur laquelle nous avons jeté notre dévolu pour la nuit, suffit à nous ravir. Nous oublions même que l’aspect gastronomique de nos repas est inversement proportionnel à l’aspect économique, 8€/jour ça part vite ! Cette plage sauvage, noire de monde cet après midi, et dont les rouleaux d’écume scintillent sous la lueur de la lune, nous offre sa virginité pour la nuit.

De l’Anse Couleuvre, un sentier rejoint Grand Rivière en longeant la côte. Il grimpe en s’enfonçant dans la forêt et laisse apparaître par endroits des anses inaccessibles tout en bas des falaises, sauvages bandes de sable noir bordées d’eau turquoise et de cocotiers. L’énergie palpable de certains arbres immenses et le calme dans cette forêt impénétrable créent une atmosphère magique où mes sens sont en éveil. Malgré la chaleur humide, presque étouffante, le bruissement de mes pas et toute cette palette de tons de brun et de vert, m’enchantent. Au bord d’une rivière où nous mangeons nos sandwichs, Feu, mon opinel, offert par mon père quand j’avais 10 ans et ayant survécu à tous mes camps d’été en colonies de vacances, est perdu.

Pour repartir en stop de Grand Rivière qui est un cul-de-sac, il nous faudra être patientes. Peu de voitures fréquentent ce village reculé et sont enclines à nous embarquer. Nous y parvenons enfin et faisons route vers St Pierre où nous retrouvons mes amis Ludo et Marine. Un de leurs amis de Guadeloupe leur a prêté un voilier pour la saison. Ces malouins qui sont pratiquement nés dans la voile et qui étaient restés coincés au Cap Vert suite à une avarie (voir mes articles précédents), vont enfin pouvoir naviguer dans les Antilles comme ils l’avaient prévu. Nous embarquons donc à bord de Calou avec eux pour 3 jours de cabotage.

Pendant que Ludo et Marine bricolent à réparer un hublot, Élise et moi cuisinons. Nous faisons plusieurs mouillages dont le dernier aux Anses d’Arlet où les tortues sont omniprésentes. Depuis le pont, on les observe avec bonheur revenir respirer à la surface avant de replonger pour quelques dizaines de minutes d’apnée. Nous nageons avec elles en palmes-masque-tuba et les observons évoluer si gracieusement dans leur milieu. C’est beau !

Mes rapports avec Ludo sont un peu compliqués. Contrairement à ce que tout le monde pense, Marine et Ludo ne sont pas en couple. Après qu’on ait pas mal flirté par écrit Ludo et moi, je ne comprends pas sa distance et ses hésitations maintenant que nous sommes face à face. Un coup oui, un coup non… la vie sentimentale des voyageurs n’est pas de tout repos !

Notre tour de la Martinique avec Élise reprend quand nous débarquons à terre après une dernière belle soirée, direction le sud et les plages qu’on nous a vendues comme idylliques. En allant à Ste Anne, nous nous arrêtons au Rocher du Diamant, emblème de la Martinique, d’où la vue sur la baie est magnifique. Nous plantons la tente sur la plage de Ste Anne, à 30 mètres du camping. Que nous apporte-t-il de plus pour 12€/nuit qu’un terrain plat avec des douches et toilettes publiques auxquelles nous avons déjà accès sur la plage ? Rien. Nous dormirons donc sur la plage !

Pas de chance, il pleut. Et pas qu’un peu ! Après avoir tenté de faire sécher nos affaires sous un carbet, nous profitons d’une accalmie pour aller à la plage des Salines, Graal des plages de Martinique. Il faut reconnaître qu’elle est sublime, malgré les nombreux touristes. En s’éloignant un peu en direction de Ste Anne, on découvre des plages désertes magnifiques. A la lueur du coucher de soleil, nous décidons de planter la tente sur l’une d’elles en croisant les doigts pour qu’il ne se remette pas à pleuvoir. Il eut fallu les croiser plus fort, à peine sommes-nous couchées que la pluie reprend…

Élise part demain, nous devons donc retourner au Robert chez mes amis pour récupérer ses affaires. Dans le même temps, Chérie-Chéri, alias Sophie et Bruno qui m’ont emmenée de Marie-Galante en Guadeloupe, nous invitent à passer la soirée sur leur bateau avant qu’ils ne partent le lendemain. Le temps d’aller au Robert, de faire une sieste et de repartir en stop vers les Trois-Îlets dans la direction opposée, il fait nuit. « On avait dit : pas de stop la nuit ! »… trop tard. Et pas vraiment le choix non plus. Nos conducteurs, vraiment sympas, font des détours pour nous rapprocher au maximum de notre destination. Le dernier nous amène carrément jusqu’au ponton : « C’est formidable votre voyage, il fait nuit, je vous amène ! » Merci, merci…

Nous retrouvons donc Sophie et Bruno pour une soirée très agréable où ils me racontent leur navigation aux Grenadines où je rêve d’aller, et à St Barthe où Sophie a enfin pu aller voir la tombe de Johnny. Quand je lui demande si elle est une grande fan, elle me répond qu’elle l’aime bien mais qu’elle ne se définit pas comme telle. Puis elle me raconte que quand elle a appris son décès, elle n’a pas pu aller travailler et sa fille non plus. Sacrée Sophie ! Je leur raconte aussi mes aventures depuis que je les ai quittés en Guadeloupe, on échange des photos et puis il est temps d’aller se coucher, demain Élise prend l’avion pour rentrer en Europe. Mais je suis très heureuse de les avoir revus. J’espère que nos routes se recroiseront, ce sont des personnes adorables.

 

Après le départ d’Élise (petite boule dans la gorge, on a quand même passé presqu’un mois à voyager ensemble !), je retourne à la plage des Salines retrouver Harold, Annabelle et Clémence pour un bivouac autour du feu, avec musique, fromage et vin (!). Allongée près du feu, à discuter et écouter de la bonne musique sous les étoiles, je profite du moment présent. Clémence a elle aussi traversé l’Atlantique en voilier au départ de Bretagne d’où elle est originaire (ils sont partout ces bretons !) et nous échangeons sur nos expériences mutuelles. Depuis que je suis partie, je n’ai pas souvent été seule et surtout, je n’ai pas souffert du manque de visages familiers. Retrouver ces copains de promo, avec qui pourtant je n’avais pas spécialement de lien durant mes études, me procure un grand plaisir. En Guadeloupe, j’avais aussi retrouvé Mik qui fait partie de la bande d’Harold, Annabelle et Clémence.

Le lendemain, je dis au revoir à mes amis et récupère mes affaires du Robert pour partir à vélo chez Véronique. C’est la marraine de Laetitia, une de mes grandes amies de l’île de la Réunion. Elle m’accueille pour quelques jours et je vais profiter du calme de sa maison pour me reposer. Maintenant qu’Élise est partie, je vais aussi me mettre à la recherche d’un bateau pour rejoindre le continent américain.

Je ne sais toujours pas si je cherche à rejoindre la Colombie et l’Amérique du Sud ou Cuba puis les USA et l’Amérique du Nord, et m’en remets un peu au destin en me disant que je trouverai un bateau qui ira là où je dois aller. Après une après-midi à arpenter sans résultat les pontons du Marin, LE port de Martinique, majeur dans la plaisance aux Antilles, je pars retrouver Ludo et Marine qui y font étape. Ils logent sur Calou deux équipages de la Cata Raid, une course de catamarans sur les côtes martiniquaises. Je passe la soirée avec eux et leur fais part de mes doutes sur mes capacités à trouver un voilier. Jusqu’à présent, je n’ai pas vraiment eu à chercher. La seule fois où ç’a été le cas, je n’ai mis que quelques heures pour trouver un bateau à la Rochelle. Depuis, des connaissances ou amis m’ont embarquée parce que nos routes étaient identiques ou presque. Cette fois-ci c’est différent. De tous les bateaux auxquels j’ai demandé, aucun ne va vers le Sud, tous en reviennent ou partent au nord des Antilles mais pas plus loin. La seule bonne nouvelle, c’est la rencontre d’Alex, un camarguais qui me propose de me loger sur son bateau pour quelques jours jusqu’à ce qu’il rentre en France. Habiter sur un bateau dans le port facilite énormément les recherches.

Persuadée de mettre du temps à trouver un bateau (quelques semaines peut-être ?), je dis au revoir sommairement à Marine et Ludo. “De toute façon, on se revoit dans 3 jours pour l’arrivée d’Alex !” (un autre, qui était au Cap Vert avec eux). Je pars du ponton essence sur lequel ils m’ont déposée, le moral dans les chaussettes, et me dirige vers les pontons des plaisanciers pour continuer mon tour de porte-à-porte sans grande conviction. Ludo, Marine et Alex vont bientôt partir avec Calou aux Grenadines où je rêve d’aller et il n’y a pas de place pour moi à bord.

En chemin, je croise un groupe de jeunes et commence à discuter avec eux. Arrive alors Patrick qui me demande de but en blanc : « Vous faites du bateau-stop ? Je cherche un.e équipier.e pour aller à Union aux Grenadines. Je pars demain. » Je n’en crois pas mes oreilles ! Je lui précise que j’ai un vélo, lui explique mon projet en rajoutant que je lui donnerai une réponse dans la journée.

Sur ces entrefaites, je pars rejoindre Alex le camarguais sur son bateau pour prendre un café. Ayant prévenu Ludo et Marine de mon probable départ pour Union, ils me mettent en contact avec leurs amis habitants sur place Flore et Val, ainsi que Lucrezia, une italienne qui voyage sans argent. C’est décidé, je pars demain ! Au détour d’une conversation, j’entends un mec sur le ponton parler avec le voisin américain. Les mots « Colombie », « Panama » et « USA » piquent ma curiosité et je descends du bateau pour discuter avec lui. Je fais alors la rencontre d’Alex n°3 (encore un !) et apprend qu’il est parti faire un tour du monde en vélo et voilier avec son parapente. Il vient d’arriver en Martinique et cherche à rejoindre le continent américain… Alors que je viens de trouver un embarquement pour les Grenadines me rapprochant de la Colombie, la coïncidence est frappante. Le bateau que Patrick convoie à Union est vide, c’est un Lagoon 42. Ses clients le rejoignent en avion directement à Union. Il y aurait largement la place pour 3 personnes et 2 vélos… Un coup de fil à Patrick et après qu’il ait rencontré Alex, nous convenons de partir tous les 3 avec nos deux vélos le lendemain à midi. Moi qui quelques heures avant doutais de trouver un bateau, me voilà en partance pour les Grenadines en moins de 24h de recherche ! Ma bonne étoile veille… Et je ne le sais pas encore, mais j’ai trouvé un compagnon de route pour quelques mois. 

Je retourne chez Véronique annoncer la bonne nouvelle. Le peu de temps que nous aurons passé ensemble nous aura quand même permis d’avoir de belles discussions avec elle et son mari David. Véronique, c’est Laetitia avec 20 ans de plus. Les mêmes discussions, la même douceur… je retrouve un peu de mon amie à travers elle.

Et puis c’est le grand départ. Après quelques courses rapides et un envoi groupé de cartes postales, nous embarquons Alex et moi avec Patrick en direction des Grenadines. Adieu la France, je ne suis pas près de retoucher le sol français !


7 commentaires

Marie-Christine Chabrier · 13 mai 2019 à 14 h 21 min

Nos pensees t’accompagnent. Profite de chaque jour!

    Agnesninie · 19 mai 2019 à 18 h 37 min

    Merci beaucoup ! J’espère que tout va bien pour vous dans le sud 🙂
    Bisous de Colombie

Véronique Luflade 9 mars · 19 mai 2019 à 18 h 33 min

Coucou Agnès, Mon texte du 9 mars n’est jamais parti???
Qu’en sera t’il aujourd’hui? J’essaie

    Agnesninie · 19 mai 2019 à 18 h 38 min

    Coucou !
    Si, ton commentaire est publié, j’y ai même répondu ! Tu peux aller voir en bas de l’article du 8 mars 🙂

Véronique Luflade 19 mai · 19 mai 2019 à 18 h 46 min

ça marche!!! J’avais renoncé à t’écrire après plein d’essais d’envois ratés .
Je viens de te lire, j’ai l’impression de suivre un feuilleton très réussi! Bravo pour tes talents. Je suis juste perdue avec tous les participants qui se succèdent.Yen a du monde autour de toi.Je te sens heureuse.
Te voilà en Colombie vivement que je te lise.
Je t’embrasse très très fort
Véronique

Véronique Luflade 19 mai · 19 mai 2019 à 18 h 48 min

Oh tu es là? Je suis toute émue de te lire.tu vas bien?

    Agnesninie · 19 mai 2019 à 19 h 58 min

    Je t’ai répondu par mail !

Laisser un commentaire

Emplacement de l’avatar

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *

Translate »